Dès que j’ai vu sur Afrosomething que ce film au casting de rêve allait bientôt sortir en salle, j’ai commencé à trépigner d’impatience.
Je crois que vous n’avez pas échappé au pitch de ce film qui est sorti depuis un moment déjà mais avec bébé je dois avouer que c’est moins évident, à mon grand regret, d’aller au cinéma.
J’ai quand même pu aller voir Le majordome et j’en ai savouré chaque instant!
Encore un autre film sur la ségrégation
On peut se dire que c’est toujours la même chose. On connaît un peu par coeur l’histoire de la lutte pour les droits civiques des Noirs en Amérique, Les Black Panthers, les Freedom riders, le KKK, Martin Luther King, enfin, vous savez quoi.
On n’apprend pas grand chose de nouveau sur cette partie de l’histoire qui est indirectement la nôtre. On revoit les Blancs qui traitent les Noirs comme des animaux, et tout cela évoluer jusqu’à l’arrivée au pouvoir de ce cher Barack.
Mais original et intéressant
Ce qui est nouveau c’est le point de vue. Je ne m’étais jamais souciée du personnel de la maison blanche, et pourtant, ces personnes sont bel et bien là, au quotidien des décideurs des US. Et là, on nous présente une vision de l’histoire, de l’intérieur de la Maison Blanche, de la part du père, mais aussi au coeur de la révolte contre le système en place, émanant du fils. On voit sûrement les choses et les Présidents comme on ne les a jamais vus.
Ce que j’aime avec ce genre de films, c’est non pas regarder pour en vouloir au monde, mais plutôt pour se souvenir de choses essentielles. Ne jamais oublier que nous les Noirs valons aussi bien que les autres, ne jamais laisser personne nous rabaisser, et que ce à quoi nous avons droit aussi a été gagné grâce à des longues luttes. On comprend aussi mieux pourquoi le clivage est toujours autant marqué aux Etats-Unis, tous ces évènements sont encore bien trop récents pour les Africains-Américains.
Un casting à en couper le souffle
J’étais comme une gamine à sursauter à chaque apparition d’acteur connu dont j’ignorais soit la participation à ce film, soit le rôle qu’il interprétait. C’est avec un grand plaisir que je les ai tous vu évoluer au meilleur de leur art dans leurs différents personnages.
Je n’en ai sûrement été que plus émue, et cela aux larmes à plusieurs moments du film.
Petite mention spéciale pour Yaya Alafia (née Dacosta) que j’ai failli ne pas reconnaître du fait de la coiffure qu’elle arborait au début, mais par la suite, elle était majestueuse avec son afro. AMEN !
Je conseille vivement ce film!