Enfin, Dada va au cinéma, c’est plutôt « Dada va une fois en passant au ciné » oui parce qu’avec un bébé c’est pas évident, surtout que je n’aime pas trop demander à des personnes de le garder, sauf en cas de besoin, et aller au cinéma n’en n’est pas un pour moi. J’ai donc eu l’occasion d me faufiler dans une salle de cinéma sombre pour regarder un film dont la bande annonce m’avait bien fait marrer:
D’abord les réalisateurs qui jouent les personnages principaux, Félix Eboué et Thomas Ngijol : le deuxième me fait davantage rire que le premier mais j’ai eu l’occasion de les rencontrer tous les deux lors des Francofolies de Montréal où ils ont été très disponibles et sympathiques alors que je les avais croisés dans la foule.
L’histoire: deux Noirs d’origine antillaise qui n’ont aucune considération pour l’acte affranchissant leur ancêtre commun. Ils le déchirent et se retrouvent propulsés à l’époque de l’esclavage.
Mon avis: J’ai été déçue parce que je m’attendais à beaucoup mieux! Bien que j’ai passé un moment pas mauvais, je craignais tout le temps que la limite du politiquement correct soit franchie (ça a été fait dans la scène dans la grange entre autres) mais aussi celle des clichés racistes que ça embête d’entendre (les Noirs sont des singes …). L’objectif provocateur a été atteint et ce qui est sûr c’est qu’aucun Blanc ne se serait risqué dans un film du genre.
Trop long et trop limite pour moi, même si la fin (réconciliation familiale) montre qu’on peut retenir des leçons de ses expériences.