Toutes ces mauvaises habitudes qu’on leur donne

Oui parce que si nos boutchous ont de mauvaises habitudes, c’est totalement de notre faute.

Quand j’étais encore toute jeune maman (parce que bon au bout de plus de 21 mois j’en ai vu quelques unes), j’ai lu Les secrets d’une charmeuse de bébé dont je vous ai déjà parlé ici.

Ce livre m’a aidé à me rendre compte qu’un bébé, c’est dès le retour de la maternité qu’il faut lui donner de bonnes habitudes, un rythme, l’habituer à son lit, etc.

Ceci peut paraître tout à fait inconcevable, très dur et sans coeur mais c’est comme ça.

Pourquoi? Ceux dont les petits de trois ans et plus ne veulent pas quitter le lit parental à leur grand désarroi comprendront aisément cela. Je ne montre personne du doigt, on a nous même dormi avec Tit n’amour. C’est agréable, c’est chaud, c’est doux, c’est câlin. Mais si les parents en viennent à s’en plaindre au bout de quelques années c’est bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas.

Pareil pour le bébé qui ne s’endort que quand on le berce. Mais quand il pèse treize kilos, peut-on vraiment continuer à le balader dans toute la maison comme quand il ne pesait que la moitié?

Si on lui a appris une chose, ou permis de faire une chose, il ne faut pas s’étonner que pour lui cela devienne la norme, et on ne peut pas demander à un si petit être de renoncer à ce qu’il a toujours connu.

Avec le temps, les caractères se forgent et les crises de larmes se font fréquentes dès qu’on leur dit « NON ». Mais c’est à nous parents de les recadrer et de leur expliquer, imposer notre autorité avec fermeté et douceur à la fois.

Tout cela pour dire que parfois, ce ne sont pas les enfants qui sont « trop capricieux », « trop ceci » ou « trop cela » mais bel et bien papa et maman qui ont fondu devant leur petite bouille d’ange et été trop permissifs.

Commencer le plus tôt, tout doucement, nous permet de ne pas nous retrouver dépassés par la situation.