Owana é dyinga k’a g’iwunwu
Dans ma langue, ça veut dire en gros: L’enfance ne dure vraiment que tant que l’on est dans le ventre.
C’est peu de le dire ! Je n’ai pas vu la première année de Tit n’amour passer. A coup de découvertes et d’apprentissage, les mois filent plus vite que la lumière.
De 44 cm à la naissance, aujourd’hui à 25 mois il fait le double. Hier on était à la maternité, aujourd’hui c’est un vrai petit mec, un coquin qui adore la musique.
Bébé grandit TROP vite, il faut profiter de ces précieux moments. On voudrait bien qu’il reste un peu plus longtemps ce petit être qui a tant besoin de nous à tous moments, à qui on fait des câlins et qui ne nous dit jamais non.
Mais à un moment intervient ce paradoxe chez nous les parents: on veut qu’il grandisse !
On commence très tôt à faire à nos enfants des « areuh » pour qu’ils nous imitent, on veut vite qu’ils apprennent à marcher, qu’ils parlent, qu’ils apprennent de nouveaux mots, qu’ils soient propres, qu’ils aillent à l’école … Enfin on leur demande de faire comme les grands, de jouer tous seuls si on veut un peu souffler (il n’y a rien de plus légitime), d’être autonomes, alors qu’ils sont encore si petits finalement.
A la fin je ne sais plus très bien ce que je veux ! Parfois nostalgique des premiers mois tout doux, plus souvent j’ai hâte qu’il fasse des phrases et apprenne la propreté.
Chaque chose en son temps finalement .