Je vous transmets un témoignage qu'on a bien voulu partager avec moi. J'espère qu'il pourra redonner de la force à ceux qui en ont besoin.
"Je suis une jeune fille de 20 ans et ça fait un peu moins de 10 ans que je suis malade ... Très tôt (11 - 12 ans), j'avais des douleurs permanentes et atroces au niveau du bas ventre ! Au bout de quelques jours de souffrance, ma mère, étant médecin et trouvant mes douleurs étranges, a décidé de m'accompagner a l'hôpital ou j'ai passé une série d'examen. Deux jours plus tard, ma mère recevant mes résultats était super mal quand elle m'expliquait que j'avait une petite boule dans le ventre qui était susceptible d'être très dangereuse. Bref j'ai suivi un traitement a la trace et c'est passé ! Environs 3 ans plus tard, le fameux "kyste" a refait surface mais plus de grandes douleurs.
Après une succession d'examens, j'ai appris que c'était un cancer, qu'au début on voulait traiter sans intervention chirurgicale mais deux ans après, j'ai finalement eu une opération qui n'a pas susciter l'ablation de mon ovaire. Mais même pas un an après le cancer a pris l'autre ovaire et jusqu'a aujourd'hui j'en souffre avec des effets secondaires telles que des hémorragies qu'on a essayé de cautériser mais en vain. Les médecins ne cessent de me dire que je suis une patiente chanceuse parce que après tant d'années, que la tumeur ne m'ait pas tuer, c'est un miracle ! Et elle ne progresse pas en tant que tel .. C'est vraiment étrange ! Rien que le fait de penser que je ne souffre pas plus que d'autres me rend malade parce que je me demande ce que je ferai si c'était pire que ça !
J'avais peur de me faire opérer de nouveau, de ne jamais pouvoir avoir d'enfant et j'ai un peu honte de ma maladie ! Cependant je me suis dernièrement décidée à le faire grâce au soutien de mes proches, mais les hémorragies posent problème au niveau des trompes. Donc en ce moment les médecins font tout pour que je ne revienne pas sur ma décision de "non opération".
J'ai eu des baisses de moral incroyable face à certaines situations, des péripéties à en perdre la tête, des petites déprimes passagères, au point de faire plusieurs tentatives de suicide... Mais grâce a mes parents, mes frères, soeurs & amis, je continue de me battre, et je me dis juste que quand ce sera mon heure de guérison ou mon heure "fatale", beh quoi qu'il arrive je resterai fière de moi et de mes proches qui ne m'ont pas laissé tomber jusqu'à aujourd'hui parce que j'avoue que je leur en ai fait baver et leur ai souvent donné des sueurs froides. Je ne suis pas la plus malheureuse ou la plus souffrante de l'univers. Donc je me dois de me battre coûte que coûte bien que ça soit TRÈS DIFFICILE.
Aujourd'hui je reste battante et je me dis qu'un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre je serai soulagée.
La vie est belle, profitons-en ! Les choses les plus difficiles nous rendent malheureux mais les plus simples font notre Bonheur."